Ces armoiries ont été concédées, à la Commune, par un Arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 15/02/2000
Le blason est divisé en quatre parties, appelées "quartiers" .
Les quartiers supérieur gauche et inférieur, droit représentent les armes de la famille de Villenfagne, dont un membre fut le dernier seigneur de Beyne, avant la révolution française.
Les quartiers supérieur droit et inférieur gauche représentent las armes de la famille de Grady, à laquelle a appartenu le dernier seigneur de Bellaire, Queue-du-Bois, Waoury et Parfondvaux avant la révolution française.
Outre sa beauté et sa sobriété, il est ainsi fédérateur des deux versants qui, avec Moulins-sous-Fléron pour trait d'union, constituent l'actuelle commune de Beyne-Heusay.
L'héraldique a son langage propre et l'écu se lit comme suit :
ECARTELE : Aux un et quatre, d'argent à la bande coticéé de sable, chargée de trois coquilles d'or, qui est de Villenfagne. Aux deux et trois, d'argent au lion de gueules, armé et lampassé de même, chargé en coeur d'un croissant montant d'or, qui est de Grady.
Que deviennent la roue de charrette et les feuilles de Houx ?
Pour rappel, l'emblème utilisé jusqu'à présent - et qui continuera à l'être au titre de logo - est constitué par :
la roue de charrette , pour Beyne (du wallon " beine ", désignant le cerclage métallique des roues en bois) " La tradition rapporte qu'à cette époque (première moitié du quatorzième siècle), une dame noble de Forêt se rendait chaque dimanche matin, en voiture à Jupille, où elle entendait la messe. Un jour, à mi-chemin, la " benne " de la roue se brisa et la dame ne put aller plus loin. Elle vit, dans cet accident, un avertissement de la divinité et, pour la remercier de na pas avoir été blessée, elle fit bâtir une chapelle dans ce lieu qu'on appela...du nom de l'objet rompu ",
les feuilles de houx, pour Heusay, endroit planté de houx.