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Beyne-Heusay JC

 

BEYNE-HEUSAY

 

Petite histoire de Beyne et des environs.

 

 

Beyne-Heusay, commune où se déroule une grande partie des activités de notre club se compose de deux parties importantes :

- Beyne, partie supérieure de la commune, viendrait du celte « Baina » qui signifie lieu planté de hêtres. Ce qui correspond à notre badge : la roue de charrette représentée étant construite en bois dur, le plus souvent du hêtre. On retrouve aussi cette expression dans de nombreux noms de villages ou lieux dits de notre région, Bende, Ben Ahin, Eben-Emael etc….).

- Heusay, comme son nom le dit vient du Houssay (lieu planté de houx) mot que l’on retrouve aussi dans d’autres noms de localités de la région (Housse, Cerexhe Heuseux, etc…).

Géographie de la commune

L’ancienne commune de Beyne-Heusay, avant 1977, avait une superficie de 380 Ha pour une population de 7.500 habitants environ.
En 1977, lors des fusions, elle absorba les communes de Bellaire et de Queue-du-Bois et aussi, afin de réunir les trois entités, le hameau de Moulins-sous-Fléron qui faisait partie de Fléron.

Quelques rectifications mineures se fient aussi avec la ville de Liège, ce qui porta la superficie de la commune à 711 Ha pour une population de 11.500 habitants environ.

L’ancienne commune de Beyne-Heusay était bornée par les communes de Fléron, Romsée, Vaux-sous-Chèvrement, Chênée, Grivegnée et Jupille.

Située à 8 kms du centre de Liège, à l’avancée du Pays de Herve et de part et d’autre de la crête du plateau, elle offre un relief assez accidenté.

Le schiste houiller affleure un peu partout et la couche de terre arable n’est jamais très importante. Seules la partie supérieure de la commune, beaucoup moins accidentée, est plus propice à l’agriculture.

Deux ruisseaux au Nord : Le Fondrivaux et le Plasseury se jettent dans le ru des Moulins pour atteindre la Meuse à Jupille.

Au sud, deux ruisseaux également, le ru de Neuve Cour et le ru de Male Gueule, sont tributaires de la Vesdre.

Histoire

Beyne-Heusay faisait partie du baillage d’Amercoeur, vaste possession donnée au fief par l’Empereur d’Allemagne à l’Evêque de Verdun en 1008.

En 1297, l’Evêque de Verdun céda ses droits au Prince Evêque de Liège.

Dès le Moyen age, la zone cultivable fut exploitée par l’Abbaye du Val Benoît, l’Abbaye de Robermont et les Pauvres en Ile.

Les terres furent d’abord cultivées par des frères convers de ces abbayes puis furent louées à des fermiers locataires.

Un des premiers actes est la remise à bail de l’Abbaye du Val Benoît à un fermier nommé Baudouin dell Rock le 23 juillet 1374.

Les propriétés ecclésiastiques furent vendues vers 1754.

Parmi les principaux acquéreurs on peut citer :

- le Baron de Villenfagne avec 70 Ha comprenant le château de Neufcourt et la ferme de Bourhaimont.

- Fernand Frankson avec 67 Ha comprenant la ferme de Beyne.
br> - Le baron de la Rousselière 17 Ha vers Fayembois.

Il fallut attendre le rattachement à la France pour que Beyne-Heusay soit déclarée commune. Un des premiers Bourgmestres fut un certain Belleflamme.

La population de Beyne-Heusay a énormément évolué au cours des siècles :

en 1795 : 1200 habitants
en 1995 : 11.502 habitants suite à la fusion des communes regroupant
les anciennes entités de Beyne Heusay, Bellaire, Queue-du-Bois, Moulin-sous-Fléron.

Ce développement considérable qu’a pris la population de Beyne-Heusay est dû aux considérations suivantes :

- la construction de la chaussée de Liège à Aix-la-Chapelle facilite au 18ème siècle les moyens de communication tandis qu’au 19ème siècle, grâce à la création du chemin de fer du plateau de Herve (la fameuse ligne 38 dont on parle tant …), une gare pour voyageurs et toutes marchandises s’ouvrit à Beyne-Heusay.

- l’existence sur le sol de Beyne-Heusay de nombreux sites charbonniers. Les besoins en main d’œuvre de plus en plus importants pour ces sièges d’extraction ainsi que ceux en matériaux divers ont opéré un véritable drainage des populations vers ces centres industriels. C’est ainsi que de nombreuses habitations se sont érigées le long des voies de communications rapides. La commune de Beyne-Heusay fut l’un des grands centres houillers de la région liégeoise (WERISTER, HOMVENT )

Le site

Beyne-Heusay, quoique site à cheval sur la grand-route d’Aix-la-Chapelle, entre Liège et Fléron, offre aux marcheurs des petites voies d’où l’on peut découvrir des sites et des paysages qui méritent d’être vus:

- l’élégant château de Neufcour déjà mentionné au XVIème siècle, a été construit au 17ème siècle. C’est un joyau du style liégeois dans un domaine de près de 72 ha.

- La cité Sainte-Anne d’où le panorama est remarquable vers Chèvremont et la Vallée de la Vesdre.

- Quelques maisons ouvrières et vieilles fermes témoignent d’un passé riche en exploitations charbonnières et agricoles.

- La Maison Communale et le bois de Beyne qui existe depuis 700 ans.

- La chapelle Sainte-Anne, édifice calcaire de la fin du XIX ème siècle, est entourée de 4 tilleuls classés. Elle abrite, derrière une grille en fer forgé, une potale. Pendant le passage des troupes de Napoléon, cinq bretons furent inhumés en ce lieu. En souvenir, on y planta 5 tilleuls (il en reste 4). Les parents de ces soldats venus visiter les tombes, y apportèrent un petit monument sur lequel était posée une statue de Ste Anne d’Auray dont le socle porte la date de 1792. Les paroissiens abritèrent ce petit monument, mais devenu vétuste, il fut remplacé en 1889 par une petite chapelle. Au pied des tilleuls visibles à des Kms à la ronde, on jouit d’un panorama admirable.

Réalisé par Jean Claude Izacard

 

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Date de dernière mise à jour : 23/10/2024